Paradis des vacanciers et des petites voitures en Guadeloupe
Prenez votre véhicule de location et partez à la découverte de la « Côte d’Azur » guadeloupéenne (avec beaucoup moins de monde), qui marque le passage de l’île à l’heure du tourisme. Cette partie de l’île de la Guadeloupe continentale est pratiquement plate, aussi même avec une voiture de location économique et un moteur peu puissant vous pourrez circuler aisément sur ses routes bien entretenues. De Bas-du-Fort à Sainte-Anne, hôtels de luxe, locations de standing, plages aménagées et restaurants noyés dans la verdure se succèdent, au bord d’une eau d’une rare transparence. Le mariage harmonieux de la terre et de la mer a fait de cette côte sud de la Grande-Terre le principal centre balnéaire de l’île de la Guadeloupe.
À la sortie de Pointe-à-Pitre, le vieux fort de Fleur-d’Épée, du XVIII siècle, surveille, du haut de son morne, Bas-du- Fort et sa marina. Les souterrains, la poudrière et les remparts témoignent de son histoire mouvementée pendant la Révolution, quand Français et Anglais se le disputaient à grands coups de canons. La position stratégique du fort, face à la mer, permettait de surveiller le mouvement des navires. Aujourd’hui, dominant la baie du Gosier, il sert plus pacifiquement de belvédère, profitez en pour faire une halte et garez vous pour prendre quelques photos.
La marina de Bas-du-Fort fut inaugurée pour la première Route du rhum, en 1978. Centre commercial, boutiques et restaurants s’y sont installés depuis, pour l’agrément des quelque 300 bateaux de plaisance qui viennent accoster ici en toute saison.
Autrefois petit centre de culture du café et du coton, Le Gosier est devenu la station touristique la plus en vogue de la Guadeloupe. En face d’un minuscule îlot boisé d’où émerge un phare, les grands hôtels possèdent chacun leur plage artificielle. Le fameux cyclone Hugo, en 1989, fit des ravages sur ce littoral, balayant la plupart des cases faites de tôles et de planches disséminées aux alentours des centres touristiques. Cocotiers et arbres fruitiers ont vaillamment résisté à la tornade.
Protégée par une barrière de corail, la longue plage de Sainte-Anne offre tous les sports nautiques, dans un décor de carte postale.
Plus à l’est, Sainte-Anne, l’ancienne capitale de la Grande-Terre, n’a rien conservé de l’époque où, lieutenance du roi, elle possédait entrepôts et sucreries. Aujourd’hui, le bourg, qui tient son nom de la reine Anne d’Autriche, se repose le long d’une des plus belles plages de l’île, préservée du large par une barrière de corail. Les hôtels avec leurs cocotiers-rois, son sable fin roulé par les eaux turquoise, illustre le décor de rêve des Tropiques.
A l’intérieur des terres, le village de Deshauteurs, point culminant de la région, et sa campagne verdoyante livrent d’intéressants points de vue, encore des photos? Des champs de cannes émergent de vieux moulins laissés à l’abandon. On les appelle les « tours du père Labat », du nom du fameux dominicain, qui améliora considérablement le procédé de fabrication du rhum. Certains ont été restaurés, comme à Chassaing ou au Gosier, dans le jardin de l’hôtel « la Vieille Tour ». Les cabrouets, ou chariots à boeufs, qui, à l’époque de la récolte de la canne, entre janvier et juin, peuplaient cette route, disparaissent peu à peu, mais la Guadeloupe conserve ses traditions pour le plus grand plaisir des visiteurs de l’île.
Bonne excursion en Grande Terre!