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Guide touristique pour voyager en Guadeloupe, infos, conseils pour votre séjour aux Antilles françaises avec Rentacar, loueur de voitures en Guadeloupe

Enfilez vite votre masque et tuba et partez explorer les fonds marins de la Guadeloupe

Vous êtes confortablement installé sur une plage de sable blanc à l’ombre d’un cocotier à Sainte-Anne ou Saint-François? Mauvaise idée, les noix de coco finissent toujours par tomber, et puis ne trouvez-vous pas qu’il commence à faire un peu chaud ? Pourquoi ne pas plutôt rejoindre avec votre véhicule de location cette mer turquoise qui vous tend les bras et en profiter pour découvrir les animaux fabuleux qui la peuplent. Alors empoignez votre masque et suivez le guide !

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Crédit Photo : Nautica

Ce sont des myriades de poissons qui nous accueillent dans leur paradis de corail. Le corail est un ensemble animal dont les individus forment un squelette externe. Ces colonies forment ainsi des structures minérales remarquables par leur diversité de formes et de couleurs et indispensables à la vie d’un très grand nombre d’espèces.

Anémones, mollusques divers, poissons de toutes sortes trouvent en effet refuge dans ce milieu abrité. Les graves menaces qui pèsent sur celui-ci sont donc particulièrement inquiétantes pour le milieu marin.

Mais aujourd’hui, nous pouvons encore admirer les habitants de ces vivantes cathédrales. Des Oursins et des étoiles de mer parsèment les fonds. Un petit crabe s’approche d’un très gros coquillage. C’est un lambi, il doit s’être perdu car il fréquente de préférence les herbiers. Plus gros gastéropode de la Caraïbe, il est péché pour sa chair. Observons ce Barracuda, il semble paresser entre deux eaux mais il est à l’affut de ses futures proies. Des petits mérous, des pagres, des gorettes furètent de trous en trous. Des bancs de poissons chirurgiens broutent en dérivant, les poissons perroquet se reconnaissent à leur splendide livrée bleue.

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Crédit Photo : Nautica

Tiens une langouste ! De belle taille, elle se promène sur le fond c’est donc une langouste royale. Les langoustes dites brésiliennes sont plus petites et préfèrent se cacher dans les anfractuosités du récif.

Et voici une tortue ! C’est une tortue caret caractérisée par son nez cornu en forme de bec. Trois espèces de tortue fréquentent les eaux de Guadeloupe. La tortue luth, la plus grosse ne fait que passer sur les plages pour y pondre. Les deux autres sont : la tortue caret, aussi appelée tortue imbriquée, et la tortue verte.

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Crédit photo

Il nous faudrait aller plus au large pour croiser des mammifères marins. En effet l’archipel abrite de nombreux dauphins particulièrement des dauphins tachetés et des grands dauphins. On observe aussi des cachalots qui peuvent plonger à d’incroyables profondeurs pour capturer les calmars géants. Les baleines à bosse viennent quant à elles, de décembre à mai, se reproduire et mettre bas dans nos eaux avant d’entamer leur migration vers l’Atlantique nord.

Évoquons aussi avant de nous quitter le cas du Lamantin. Autrefois très répandu il, ce gros mammifère herbivore fût chassé jusqu’à l’extinction. Aujourd’hui des projets existent pour le réintroduire dans le grand cul de sac marin. Espérons qu’ils aboutiront et que vous pourrez, lors de vos prochains déplacements avec Rentacar, découvrir cet étonnant animal.

Lors de votre voyage sur l’archipel préparez-vous à croiser des animaux de jour comme de nuit.

Les animaux dont nous allons parler maintenant sont ceux qui vivent à l’état sauvage sur notre île aux Antilles françaises.

Même s’il est vraisemblable que vos excursions vous amèneront à croiser plus souvent des bœufs que des ratons laveurs, ce sont pourtant ces derniers qui tiennent lieu de porte-drapeau à la faune de la Guadeloupe. Ce petit mammifère omnivore est caractérisé par le masque formé par les taches noires entourant ses yeux. Sa queue touffue est elle aussi striée de noir. Opportuniste, il fréquente tous les milieux et peut même se rapprocher des habitations. Mais ses mœurs nocturnes et l’habitude qu’il a de se percher tout en haut des arbres pour dormir le rendent difficile à observer.

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On aura plus de chance d’apercevoir une mangouste traverser la route. Introduite dans nos îles à la fin du 19ème siècle dans le but de réduire la prolifération des rats et de lutter contre le redoutable serpent « fer de lance », ce petit mammifère carnivore ressemblant un peu à la belette ou au furet, s’est depuis parfaitement intégré. Comme souvent lorsque l’homme s’est piqué de bricoler l’écosystème, le résultat différa sensiblement de celui escompté : les mangoustes préférant, et on les comprend, attaquer les poulaillers plutôt que les serpents.

C’est en matière d’extinction d’espèces que l’homme réussit malheureusement le mieux. L’agouti peut en témoigner : la chasse intensive dont il a fait l’objet a bien failli le décimer. Ce petit rongeur ressemble un peu à un gros rat privé de queue. Le parc national de Guadeloupe protège les maigres populations restantes, et c’est en Guyane qu’il vous faudra aller si vous voulez rencontrer de l’agouti dans votre assiette !

Protégées elles aussi, plus d’une dizaine d’espèces de chauves-souris sont présentes en Guadeloupe. Il faut dire que ces représentantes, parfois méconnues, de l’ordre des mammifères, sont extrêmement utiles tant pour la pollinisation de certains arbres et la dissémination des graines que pour nous débarrasser d’un nombre non négligeable d’insectes (de moustiques notamment).

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Des reptiles participent aussi de la faune guadeloupéenne. Pas de serpent toutefois (le fer de lance n’est présent qu’en Martinique), mais de nombreux lézards. Vous surprendrez certainement dans les habitations de petits lézards verts nommés anolis. Les mâles sont munis d’un fanon orangé qu’ils peuvent déployer à volonté pour impressionner femelles et rivaux. Le soir, ils cèdent la place aux geckos qui patientent tête en bas autour des ampoules de votre hébergement de vacances. Les petits crampons qui équipent leurs pattes en font de parfaits équilibristes à l’affût des insectes aveuglés.

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On trouve deux sortes d’iguanes sur nos îles de la Guadeloupe: l’iguane des petites Antilles, endémique, est menacé par l’iguane commun, plus gros, qui tend à le supplanter. Malgré leur grande taille dépassant souvent le mètre, les iguanes sont d’excellents grimpeurs ainsi que de redoutables nageurs. Leur aspect, bardé d’épines et d’écailles souvent colorées évoque irrésistiblement les dinosaures.

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On évoquera aussi enfin le crapaud-buffle. Cet amphibien se distingue par sa taille imposante des myriades de grenouilles qui animent de leurs coassements les soirées antillaises. La toxicité de sa peau ne l’empêche pas d’être dégusté en Dominique sous le nom de poulet-montagne.
Les insectes sont bien trop nombreux pour les citer tous, on se contentera de signaler le très remarquable scieur-de-long, un des plus gros insectes au monde. Outre sa taille (le mâle peut atteindre 15 cm), ce coléoptère se distingue par une longue corne réputée lui permettre de scier des branchages. Une histoire trop belle pour être vraie. Il est certain par contre qu’il faut vous méfier des scolopendres. Ce ne sont pas des insectes mais des myriapodes dont la morsure est très douloureuse.

Quant aux oiseaux et aux animaux marins, ils ont fait et feront l’objet d’articles séparés. Alors revenez nous voir pour en savoir plus !

La nature flamboyante de la Guadeloupe au volant de votre voiture de location

Au cours de vos balades en Guadeloupe, sur la plage ou en bord de route, vous aurez l’occasion d’admirer un grand nombre d’arbres remarquables à bord de votre véhicule de tourisme ou pour en profiter encore d’avantage dans une décapotable. Beaucoup sont utiles, certains sont dangereux, tous ont une histoire. Vous voulez en savoir plus ? Alors suivez le guide !

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Nous débuterons ce panorama par un coup d’œil sur les espèces résistantes au sel et au vent, ayant conquis ainsi naturellement leur place sur les plages de l’archipel. Tout le monde connait le célèbre Cocotier, ses noix servent, entre autres bonnes choses, à la fabrication du délicieux sorbet-coco que vous avez sans doute déjà gouté (pas encore ? courez-y alors c’est fameux !). Mais savez-vous que ces mêmes noix peuvent flotter des mois sur l’océan avant de germer sur une plage lointaine ? Raison pour laquelle le Cocotier, mélanésien d’origine est répandu partout dans les régions tropicales au point d’en être devenu le symbole pour bien des visiteurs.

Les noix de coco finissant forcément par tomber attention à ne pas garer votre véhicule Rentacar sous les cocotiers, mieux vaut toutefois déplier aussi votre serviette à côté d’un arbre plus discret : le Raisinier. On reconnait celui-ci à son port tassé autour de troncs multiples, ainsi qu’à ses feuilles rondes larges et très nervurées. Il porte des petits fruits comestibles, violets à maturité, rassemblés en grappes comme celles du raisin.

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Ce serait une mauvaise idée par contre que de vous installer à l’ombre d’un Mancenillier. Ce petit arbre porte des fruits en forme de petites pommes (“manzanilla” en espagnol). Ces fruits, comme les feuilles ou le bois de cet arbre, sont extrêmement toxiques et peuvent occasionner de sévères brulures au point qu’il faut même éviter de s’abriter sous un Mancenillier par temps de pluie. Pour toutes ces raisons, on marque d’une large bande rouge le tronc de ceux qui se trouvent sur des plages fréquentées.

Quittons le sable et abordons la forêt littorale par les petites routes locales (on parle aussi de forêt xérophile pour qualifier cette zone de végétation sèche). Bordant la plage et ombrageant souvent les parkings, Poiriers et Amandiers ne ressemblent pas à leurs homonymes européens. On repère aisément le beau Gommier Rouge à son tronc rougeâtre dont l’écorce pèle en fines bandes translucides.

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Le Flamboyant quant à lui doit son nom à la magnifique floraison rouge (plus rarement jaune) qui illumine les bords de route lorsque reviennent les pluies. La route de la Traversée qui traverse le massif au départ de Pointe Noire est une splendeur quand les Flamboyants la drapent de leur rideau de feu.

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Restons en côte-sous-le-vent ; il est temps de gravir le relief de la Basse Terre avec votre location de voiture Rentacar et de faire la connaissance de quelques espèces recherchant un peu plus de fraicheur et d’humidité. Cet étage, dit mésophile abrite souvent des jardins créoles et reste parfois troué par des savanes où paissent les bœufs. On repèrera d’autant mieux s’il est isolé le beau Courbaril et ses graines si particulières en forme de gros haricot. Les graines du Mahogany tournoient dans le vent comme autant d’hélicoptères, une stratégie naturelle pour disséminer l’espèce loin de son pied-mère. Plus imposant encore est le Fromager : ce très grand arbre se reconnait aux grosses épines recouvrant un tronc parfois bulbeux. La bourre végétale assez semblable au coton qui recouvre ses graines fut utilisée autrefois sous le nom de Kapok avant d’être remplacée par les fibres synthétiques.

Poursuivant notre grimpette, les Bois-canon et leurs grandes feuilles argentées nous accompagnent vers la forêt hygrophile dite “forêt de pluie”. Les précipitations y sont fortes et le relief prononcé ce qui oblige bien souvent les arbres à développer d’énormes racines formant contrefort. L’Acomat boucan est un représentant caractéristique de ces géants aux longues jambes. Elles forment un abri dans lequel on peut construire un feu (pour boucaner le gibier par exemple). Le Gommier blanc peut quant à lui être identifié grâce à la sève blanche et agréablement parfumée qui perle facilement de son tronc lisse. C’est heureux car il devient difficile de reconnaitre les essences qui nous entourent tant elles sont maquillées par une débauche de lianes et de plantes épiphytes.

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Quittons cet “enfer vert” et abordons la dernière étape de notre balade, même si nous n’y trouverons plus beaucoup d’arbres. Les savanes d’altitude n’abritent en effet que des espèces rabougries par le vent, la pluie et les brouillards. La Mangle-montagne s’y est taillé un royaume au milieu des mousses, fougères et autres ananas-montagnes. Ne reste plus à admirer au-dessus de nos têtes que la beauté menaçante du volcan assoupi, rappel utile de la fragilité des merveilles naturelles que nous avons pu admirer en Guadeloupe.

Sillonnez les iles guadeloupéennes pour découvrir un archipel unique aux Antilles.

De toutes les îles des Petites Antilles, la Guadeloupe est sans conteste celle qui offre la plus grande variété de paysages et d’activités. Cette affirmation n’a rien de gratuit : la Guadeloupe est en fait constituée par un ensemble de plusieurs îles différentes, au point qu’il serait plus juste de parler d’archipel guadeloupéen.

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La Désirade au nom tendre et sucré est pourtant une véritable sentinelle de pierre à l’est de l’archipel. Elle cultive un sauvage isolement, défiant l’Atlantique du haut de ses falaises abruptes. Le visiteur curieux sera charmé par le calme et l’authenticité de promenades à fleur de nature.

Un peu plus au sud, les minuscule îlots de Petite Terre sont classés réserve naturelle. La plongée dans le lagon permet la rencontre de splendides animaux marins. Les terres quant à elles servent de refuge aux iguanes antillais et aux fameux gaïacs, arbres dont le bois fut utilisé longtemps pour la fabrication de poulies.

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Marie Galante est la plus grande des îles de l’archipel hors la Guadeloupe continentale. Son surnom de « Grande Galette » rend bien compte de sa topographie basse et arrondie. Depuis longtemps dédiée à la culture de la canne, on peut suivre au fil du temps, des moulins à vent et des charrettes à bœuf jusqu’aux distilleries modernes, la trace du sucre et du rhum qui fit tout à la fois la grandeur et la misère des îles du vent.

L’ensemble de petites îles et îlots qui forment les Saintes sont un paradis pour photographes. Le village de Terre de Haut pétille de charme et de couleurs et chaque ballade offre son lot de vues enchanteresses où terres et mers se mêlent.

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Enfin la Guadeloupe est elle même constituée par deux îles au passé géologique bien distinct séparées par un bras de mer étroit : la rivière salée. La plus petite des deux, paradoxalement nommée Grande Terre, est un plateau calcaire au relief peu prononcé, avec des routes moins pentues, de longues lignes droites assez roulantes. C’est sur la côte sud de la Grande Terre que le tourisme commença de s’implanter pour profiter des plages de sable blanc et de cocotiers servent aujourd’hui encore de carte postale au tourisme antillais. Le nord Grande Terre, moins peuplé et plus authentique évoque est un pays plus rude, la canne y est bien sur présente et les falaises qui bordent la pointe Nord évoquent presque plus la Bretagne que les tropiques.

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La Basse-Terre enfin, issue d’un volcanisme plus récent, est montagneuse et verdoyante. Le volcan de la Soufrière culmine à 1467 m, plus haut sommet des petites Antilles ; les nombreuses chutes d’eau qui se déversent dans la foret humide sont à l’origine du nom par lequel les indiens désignaient la Guadeloupe : « Karukera », « L’île aux belles eaux ».

Avec notre agence de location de véhicule Guadeloupe, petite histoire du rhum des Antilles françaises

Il y a fort à parier que lors de vos vacances en Guadeloupe avec Rentacar vous serez amenés à partager le fameux Ti-punch, cet apéritif qui noie un quartier de citron vert et une cuillerée de sucre dans un petit verre de rhum. Au même titre que les plages de sable blanc arborées de cocotiers ou les belles créoles virevoltant au rythme des tambours du carnaval, le rhum fait partie intégrante du folklore antillais.

Mais qu’est ce que le rhum au juste ? Autrefois appelé Tafia ou Guildive, le rhum (rum en anglais) désigne l’eau-de-vie de canne à sucre. La canne, originellement cultivé pour la production sucrière, est pressée lors du processus de fabrication et fournit un jus de canne : le vesou, ainsi qu’un résidu sirupeux : la mélasse. L’alcool issu de la fermentation et la distillation de ces matières premières est nommé rhum agricole lorsque son origine est le vesou, et rhum industriel lorsqu’il est produit à partir de mélasse.

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La supériorité du rhum agricole, tant par la subtilité de ces arômes que par la qualité de sa fabrication, est incontestable. Récompensés chaque année par de nombreux prix d’excellence, les rhums produit aux Antilles sont presque exclusivement des rhums agricoles, la Martinique bénéficiant même d’une Appellation d’Origine Contrôlée depuis 1996.

La Guadeloupe abrite encore neuf distilleries, six en Guadeloupe continentale et trois à Marie-Galante (il en existait plus d’une cinquantaine avant la seconde guerre mondiale). Citons les toutes pour ne désobliger personne : la seule située en Grande-Terre, au Moule plus précisément, est la distillerie Damoiseau. En Basse Terre au pied du volcan, on trouve la distillerie Bologne. Avec une production de près d’un million et demi de litres par an chacune, Bologne et Damoiseau sont les plus grosses productrices de l’île. La ville de Sainte Rose au nord de la Basse Terre compte deux distilleries: Séverin et Reimonenq (qui produit le rhum Coeur de chauffe). Quand aux rhums Longueteau et Montebello ils sont produits respectivement par les distilleries Espérance de Capesterre-Belle-Eau et Carrere de Petit-Bourg.

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L’île de Marie-Galante, dont le riche passé sucrier se devine aux ruines de moulins parsemant le paysage (les moulins à vent furent utilisés pour broyer la canne) abrite, outre une usine sucrière, pas moins de trois distilleries. Ce sont les distilleries Bielle, Bellevue et Poisson, cette dernière produisant le fameux Rhum du Père Labat. Le Père Labat, missionnaire Dominicain débarqué aux Antilles en 1694, modernisa et développa l’industrie de la canne, il serait « l’inventeur » du rhum.

Ces distilleries peuvent généralement être visitées. Vous apprendrez là tout ce qu’il y a savoir sur les colonnes, la grappe blanche ou le barbotage. Vous y trouverez aussi bien souvent une boutique dans laquelle vous pourrez goûter les rhums blancs et les rhums vieux produits sur place et choisir ainsi au mieux ceux que vous ramènerez à la maison. Est-il meilleur moyen qu’une bonne bouteille pour voir briller chez soi le soleil des Antilles ?

En tant qu’agence location véhicule Guadeloupe, nous vous conseillons de déguster votre rhum à la maison ou dans votre location de vacances ou votre chambre d’hôtel, à consommer avec modération bien sur et pas avant de reprendre votre voiture de location Rentacar!

Le patrimoine antillais et la cuisine créole à déguster lors de votre séjour sur les îles

L’objet de cet article n’est pas d’égrener une liste de restaurants plus ou moins renommés, non plus que de décerner étoiles ou toques dorées. Nous nous attacherons plutôt à souligner quelques particularités de la cuisine Guadeloupéenne au travers des produits de son terroir et de ses recettes les plus authentiques, à découvrir tout au long de votre séjour avec Rent A Car Guadeloupe.

Un mot suffit à qualifier le patrimoine culinaire de la Guadeloupe, et ce mot c’est métissage. A l’image des populations diverses qui ont, au fil des siècles, bon gré ou mal gré, peuplé l’archipel, aliments et savoirs faire se sont accumulés, se sont mêlés jusqu’à former l’héritage cohérent que nous connaissons aujourd’hui.

Illustrons notre propos en énumérant brièvement l’origine de quelques-uns des fruits et légumes qui égayent de leurs bigarrures les marchés de Pointe à Pitre ou de Basse Terre. Importés par les Amérindiens, premiers habitants de l’archipel, nous viennent du continent américain Papayes, Goyaves, Ananas et autres Avocats.

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La Banane et la Carambole sont d’origine Indonésienne, la Mangue provient d’Inde même si le chemin qu’elle emprunta pour rallier les Antilles est encore sujet à controverse. Car une même origine ne traduit pas forcément une identité de parcours : les Citrons, indispensables au Ti-punch, furent acclimatés par les Espagnols et les Portugais dès leur arrivée dans les îles, alors que la Mandarine ne fit son apparition en Guadeloupe qu’au 19ème siècle. On citera l’origine Africaine du Tamarinier ou du Gombo. Enfin comment ne pas évoquer le voyage accompli par l’emblématique Fruit à Pain venu de Polynésie à bord notamment du fameux Bounty.

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Autre exemple de ces confluences : les navires de tous horizons ont charrié aux Antilles les épices de l’Orient et les simples européennes. Ces aromates et condiments venus d’ailleurs ont embrassés les Piments, Bois d’Inde et autres Vanilles autochtones, élaborant une riche palette des saveurs dont le fameux Colombo, originellement élaboré par les coolies, migrants indiens de la fin du 19ème, est le plus bel exemple.

La cuisine de la mer des caraïbes

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La place importante accordée aux produits de la mer est, comment s’en étonner, une autre particularité de la cuisine insulaire. La pêche artisanale déverse sur les étals et dans les foyers une très grande variété de poissons délicieux. Poissons de nasse qui serviront à la soupe ou au court-bouillon. Dorades, Thazards ou Vivaneaux sont quand à eux plus souvent grillés. Les fruits de mer sont aussi présents : des mollusques comme le Burgo ou les Lambis, des crustacés au premier rang desquels la Langouste, si prisée des touristes. Quand aux Ouassous, les crevette d’eau douce, on les capture sauvages dans les rivières de la Basse Terre ou on les élève en ferme aquacole aux Parc Aquacole à Pointe-Noire.

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Mais alors que doit-on manger pour saisir la quintessence de la cuisine créole. Tout un chacun se fera, sur cette question, sa propre religion. Pour ma part je ne mets rien au dessus du court-bouillon de poisson. Différent de son homonyme Français, le court-bouillon guadeloupéen est un poisson rapidement saisi dans un hachis d’épices et d’aromates (notamment de Roucou, ce qui lui confère sa coloration rougeâtre) puis mouillé avec modération pour finir la cuisson. L’objectif étant d’obtenir un fond de sauce onctueux et parfumé qui accompagnera harmonieusement les légumes racines ou les bananes plantain servies en complément. Chaque cuisinière, chaque restaurant de l’île en propose sa version subtilement différente et enrichit de ce fait le patrimoine commun. C’est un plat des plus simples, et c’est cette modestie même qui, comme souvent en cuisine, en exprime la grandeur.

La Guadeloupe est un archipel des petites Antilles, une destination de voyage idéale pour découvrir les ses oiseaux endémiques ou migrateurs en voiture de location.

Un pelican dans le ciel bleu de la Guadeloupe

La diversité des paysages et des milieux naturels guadeloupéens ont permis la concentration d’une grande variété d’espèces animales au premier rang desquelles on trouve une multitude d’oiseaux.

On considère généralement qu’une cinquantaine d’espèces sont sédentarisées en Guadeloupe et dans les dépendances. Plus nombreuses encore sont celles qui visitent nos îles au cours de leurs migrations. Tous les écosystèmes sont concernés, des mangroves jusqu’au sommet du volcan. Suivons leur vol avec un petit inventaire de quelques-uns des oiseaux les plus remarquables de l’archipel.

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Même si l’on en trouve jusqu’au Québec, le Colibri est sans conteste l’un des oiseaux tropicaux les plus emblématiques. Trois sortes de Colibris égayent les jardins guadeloupéens : le Colibri Madère est le plus gros, on le reconnait aisément à sa gorge irisée de rouge. Le plumage du Falle vert est un camaïeu mordoré d’émeraudes et de saphirs. Le plus petit de ces Colibris se distingue quant à lui par la petite huppe qui orne la tête du mâle. Ses manières intrépides et son aspect ébouriffé lui ont valu le nom créole de Fou-fou.

On trouve dans la forêt différents types de Moqueurs : Moqueur des savanes, Moqueur corossol ainsi que l’étonnant Moqueur trembleur qui doit son nom aux tremblements qui agitent ses ailes en permanence. Plusieurs espèces de Colombes, souvent nommées Perdrix en créole peuvent aussi se rencontrer. Mais la vedette de cet écosystème est incontestablement le Pic de la Guadeloupe : endémique de l’île vous ne croiserez jamais sa livrée noire ailleurs que dans nos forêts.

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Les milieux plus ouverts de savanes ou de campagnes sont le domaine d’oiseaux divers : le Gli-gli est un petit faucon qui se régale de lézards et autres petites proies. Les petits Sporophiles sont si légers qu’ils peuvent se percher sur les tiges d’herbe les plus fines. L’Ani à bec lisse est reconnaissable à son cri bien particulier. Quant au Pipirite, un Tyrannidé, son chant particulier est réputé être le premier à résonner le matin.

Les oiseaux dans les mangroves

Les mangroves ont la particularité d’être bien abritées et riches en nourriture. Rien d’étonnant donc à ce qu’elles fournissent un abri à de nombreux migrateurs : Pluviers, Échassiers, Canards. Certaines espèces y vivent à demeure ; des Hérons, des Aigrettes, des Bihoreaux nommés Crabiers en créole, ainsi que des oiseaux plus petits comme la Paruline jaune qui semble tout juste sortie d’un pot de peinture.

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Enfin le bord de mer permet l’observation de superbes voiliers : les Frégates escaladent les courants ascendants, leur silhouette caractéristique leur a valu l’appellation de Malfini. Autre habitant du littoral : le Pélican brun. Si pataud lorsqu’il est posé, si majestueux à voir voler. Très fréquents et pas très farouches, garez votre voiture de location aux abords d’un petit port de pêche pour faire quelques clichés.

D’autres oiseaux pélagiques comme les Mouettes, les Sternes ou les Fous fréquentent aussi les côtes, et si vous avez beaucoup de chance, peut-être pourrez-vous surprendre un Balbuzard, le magnifique et discret Aigle pécheur.

Natif de la Guadeloupe, le poète St John Perse évoquait sans doute des souvenirs de jeunesse lorsqu’il écrivit : “Les oiseaux gardent parmi nous quelque chose du chant de la Création”. Dans nos îles, ces graciles éclats de Paradis sont à protéger autant qu’à découvrir.

Le climat des îles de la mer des Antilles est d’une remarquable uniformité, et cela tout au long de l’année. Les terres de La Guadeloupe et celles qui sont au voisinage du Venezuela, séparée par plusieurs milliers de kilomètres, partagent cependant le même climat. Il est certain que l’océan joue un rôle modérateur, car il permet au thermomètre de se maintenir dans des limites assez étroites. Un écart de quelques degrés seulement se manifeste entre le jour et la nuit. Cependant, la température est fortement influencée par l’altitude. C’est ainsi qu’il peut geler sur les plus hauts sommets alors que, dans la plaine, la chaleur est étouffante. L’altitude non seulement accentue les écarts de température entre le jour et la nuit, mais abaisse sensiblement les moyennes saisonnières. Les plus hautes températures sont enregistrées pendant l’été. Cette saison commence en mai pour se terminer en novembre. Sur la côte, le thermomètre indique alors 24 à 30 degrés. La moyenne est de 20 à 22 degrés durant l’hiver, qui commence en décembre pour se terminer en avril.

Température tropicale humide

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Les vents alizés soufflent toujours dans la même direction, soit du nord-est au sud-ouest. Bien que chargés d’humidité, ils entretiennent un temps généralement beau. D’autres vents humides viennent du sud. A la limite de ces deux courants, l’air est forcé de s’élever rapidement à une très haute altitude, ce qui entraîne le développement de formations nuageuses. Des phénomènes assez complexes se produisent dans les grandes îles montagneuses. Les vents alizés, afin de pouvoir franchir l’obstacle naturel formé par les reliefs, sont contraints de l’escalader. L’air, en s’élevant, se refroidit, produisant des nuages. Très rapidement, la pluie se met à tomber, arrosant généreusement les sommets et les pentes exposées au vent Celles-ci sont couvertes d’une riche végétation. En revanche, l’autre versant, situé «sous le vent», ne reçoit que très peu de pluie et la zone côtière qui s’étend à son pied est généralement aride; il n’y pousse que des cactus, des graminées et des mimosées. Dans certains cas, on enregistre, par année, jusqu’à huit mètres de pluie sur les sommets, la pluviométrie n’étant que d’un ou deux mètres dans la plaine. Si les reliefs sont de moyenne ou de faible importance, le mouvement ascensionnel de l’air est insuffisant pour qu’il y ait condensation et il ne se forme donc pas de nuages; l’île connaît une véritable sécheresse, qui conditionne son aspect et la vie des habitants.

Le temps dans les îles de la caraïbe

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Dans toutes les îles, grandes ou petites, l’évolution du temps au cours de chaque journée est sensiblement la même. Au lever du jour, il fait relativement frais. Le soleil brille dans un ciel d’une remarquable limpidité. La terre se réchauffe peu à peu, ce qui déclenche un mouvement ascendant de l’air. Mais celui-ci, en s’élevant, se refroidit.
Des cumulus ne tardent pas à se former. Une brise souffle de la mer en direction de l’île afin d’alimenter le courant d’air ascendant. Vers le milieu de la journée, les cumulus constituent une épaisse couverture nuageuse et il se met à pleuvoir. La terre, copieusement arrosée et qui ne reçoit plus de soleil, se refroidit. La brise marine faiblit. A la tombée de la nuit, les vents frais des sommets descendent vers la plaine pour se diriger ensuite vers l’océan; ils forment une brise de terre. Au crépuscule, les résidus nuageux qui se trouvent au-dessus de la mer engendrent parfois des averses. Et, le jour suivant, le même cycle recommence.

Saison des pluies, la période cyclonique aux Antilles

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Photo Flickr, Louise

Le maximum des précipitations se produit entre mai et juin, suivi d’un record maximum entre septembre et novembre. Les ouragans (ou cyclones) sont très fréquents dans la mer des Antilles. Ils naissent du contact entre une zone de haute pression et un front actif. Il en résulte un puissant mouvement ascensionnel de l’air s’accompagnant d’une circulation tourbillonnaire à la surface. Les vents qui alimentent le courant ascendant, sous l’effet du mouvement de rotation de la terre, se mettent à tourner dans le sens contraire à celui des aiguilles d’une montre. Ils atteignent une vitesse de 100 à 200 kilomètres à l’heure et causent des dégâts énormes aux habitations et aux cultures. L’ouragan lui-même avance à une vitesse modeste de 15 à 20 kilomètres à l’heure; son diamètre peut atteindre 1000 kilomètres. La plupart des ouragans traversent d’est en ouest les archipels de la mer des Antilles, puis le golfe du Mexique pour se perdre finalement dans les régions du sud des États-Unis ou de l’Amérique centrale.

En 1780, un ouragan d’une violence inhabituelle détruisit les flottes anglaise, espagnole et française stationnées aux Antilles. Vingt mille personnes, insulaires et marins, perdirent la vie.
En 1963, l’ouragan Flore balaya la majorité des îles, mais plus particulièrement Tobago, Haïti, Saint-Domingue, la Jamaïque et Cuba. Il causa la mort de sept mille habitants et près de deux millions d’insulaires se trouvèrent sans abri. On mesura, à cette occasion, près de trois mètres de pluie.

Avec les progrès de météo, la surveillance satellitaire des phénomènes cycloniques les « alertes cyclones » permet de se mettre à l’abri le temps du passage de ses fortes précipitations. Respectez les recommandations qui vous seront données et suivez les règles de confinement s’il y a lieu. Parquez votre voiture de location dans un endroit protégé. Les constructions en Guadeloupe sont dorénavant, anti cycloniques et parasismiques mais certains pays caribéens comme Haïti souffrent régulièrement de coulée de boue et de catastrophe humaine.

Au volant de votre voiture sous la pluie en Guadeloupe

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Pendant la saison cyclonique en Guadeloupe, les routes guadeloupéennes peuvent être inondées, roulez prudemment, réduisez votre vitesse et n’hésitez pas à vous arrêter dans un endroit sécure le temps que le mauvais temps cesse. Ne pas se garer votre véhicule de location au bord de la route surtout la nuit, les autres usagers de la route risqueraient de vous percuter avec le peu de visibilité due aux trombes d’eau.
Autre préconisation, si vous avez loué un véhicule 4×4, n’essayez pas de traverser les cours d’eau, même un véhicule tout terrain se ferait emporter.

Bonne route en Guadeloupe avec Rent A Car

Itinéraire Circuit voiture Grande-Terre Guadeloupe

Découverte de la Guadeloupe par la Route d’Anse-Bertrand, le territoire des derniers Caraïbes

D’inextricables marécages rongés par la mangrove, des champs de cannes un peu partout, le nord de la Grande-Terre, moins spectaculaire que Basse-Terre, est très déroutant. Plus ancienne que Pointe-à-Pitre, la commune des Abymes est devenue la banlieue résidentielle de la capitale. Très peuplée, elle doit son nom aux marécages qui s’étendaient autrefois sur la région. Ils n’effleurent plus aujourd’hui que le littoral ouest.

Une question qui revient souvent chez nos vacanciers désireux de s’essayer à l’exploration sous-marine en Guadeloupe. Faut-il avoir des qualités physiques particulières pour aller plonger sur les îles guadeloupéennes, pouvez-vous devenir plongeur ?

Rassurez-vous, la plongée est relativement peu exigeante, puisqu’elle ne fait appel qu’à deux de ces qualités, d’ailleurs éminemment perfectibles, l’adresse et, accessoirement, la résistance.

Du point de vue sportif, lorsque l’on parle des qualités physiques d’un sujet, il s’agit des cinq qualités fondamentales qui permettent de dresser un tableau complet de ses possibilités : vitesse, détente, force, adresse, résistance.

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